Les Parques ( en savoir plus)
Lorsque nous avons étudié le sonnet Quand Vous serez bien vieille... de Ronsard, j'ai évoqué que la femme à son rouet "dévidant et filant" pouvait rappeler l'image des Trois Parques filant la vie.
Les Parques (du latin Parcae, du verbe parco, parcere,« épargner ») ou les Moires (du grec qui signifie « portions de destin assignées à chaque homme ») sont, dans la mythologie antique (surtout latine), les divinités maîtresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort. Dans la mythologie, la vie humaine tient au fil des Parques, ténu et fragile : “La vie ne tient qu’à un fil”.
- Nona - ou Clôthô pour les Grecs - signifiant « filer » en grec, paraît être la moins vieille des Parques. C'est elle qui fabrique et tient le fil des destinées humaines.
- Decima - ou Lachésis pour les Grecs -, nom qui en grec signifie « sort » ou « action de tirer au sort », est la Parque qui déroule le fil et qui le met sur le fuseau.
- Morta - ou Atropos pour les Grecs -, c'est-à-dire« inévitable » en grec, coupe impitoyablement le fil qui mesure la durée de la vie de chaque mortel. Elle est
représentée comme la plus âgée des trois sœurs ; près d'elle, on voit plusieurs pelotons de fil plus ou moins
garnis, suivant la longueur ou la brièveté de la vie.
Tableau intitulé Les Trois Parques de Bernardo Strozzi
J'ai aussi parlé du lieder de Schubert Gretchen am Spinnrade, Marguerite au rouet:
A écouter ici
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